Programme 2012

Group Photo Of Professional Colleagues Working Together In Clinical Analysis Laboratory
Clinical Chemist Working
Clinical Chemist Group
Clinical Chemist in Lab
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Clinical Chemist Working on Computer
Clinical Chemist in Lab

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 SAMEDI LE 16 JUIN, 2012
13 h à 16 h Visite à pied guidée du Vieux-Québec
DIMANCHE LE 17 JUIN, 2012
8 h 30 à 11 h 30 2 Ateliers scientifiques
12 h 30 à 13 h 30  Réunion groupe d’intérêt de pédiatrie (Salle Lauzon, Hôtel Hilton Québec)
13 h 30 à 16 h 30 2 Ateliers scientifiques
17 h à 18 h Réception “Réseautage pour nouveaux membres
18 h à 19 h Céremonie d’ouverture
Centre des congrès du Québec
Conférencier principal
L’historique des greffes au Québec et la mise au point de médicaments immunosuppresseurs

Dre Isabelle Houde, néphrologue, directrice, clinique de greffe rénale, CHUQ
19 h à 21 h 30 Réception d’ouverture
Restaurant le Parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec
LUNDI LE 18 JUIN, 2012
7 h à 8 h 30 Ateliers pratique
9 h à midi SÉCURITÉ DU PATIENT ET ERREUR MÉDICALE (1er partie)  
Présidence en matinée: Dr. Edgard Delvin, biochimiste clinique, Hôpital Sainte-Justine, Montréal (Québec)
Dr. Mario Plebani, département de médecine de labratoire, Hôpital universitaire de Padoue, Padoue (Italie)
Aperçu: Bien qu’ils soient courants, les événements défavorables de gravité variable liés aux erreurs de laboratoire ne sont pas documentés. Ils peuvent pourtant mener à des interventions  médicales inappropriées, à une insuffisance de soins,  à une augmentation du risque pour le patient et à une hausse des coûts du système de soins de santé. On attache de plus en plus d’importance à la sécurité du patient et s’entend pour dire que le nombre d’erreurs de laboratoire doit diminuer.  Ce symposium permettra aux participants de discerner les divers types d’erreurs de laboratoire,  de mieux connaître les moyens d’en évaluer l’ampleur et la gravité,  d’adopter des mesures pour réduire leur fréquence, et de mesurer l’amélioration de la qualité des services fournis.
Objectifs: À la fin du symposium, le participant sera en mesure de
1)  mettre en ceuvre des programmes visant à déterminer letype et la fréquence des erreurs se produisant au cours de la pré-analyse, del;analyse et la post-analyse des essais en laboratoire;
2)  d’identifier les aspects de la qualité des services de laboratoire pouvant être améliorés;
3)  de mettre en œuvre des programmes d’amélioration de la qualité.
9 h Mot d’ouverture
Dr. Edgard Delvin, biochimiste clinique, Hôpital Sainte-Justine, Montréal (Québec)
9 h 10 Représentant du ministère de la Santé du Québec
9 h 30 Un aperçu de la qualité des laboratoires médicaux au Canada
Dr. Michael Noble, professeur, président – Programme de vérification de la compétence en microbiologie clinique, président – Bureau du programme de gestion de la qualité du travail en laboratoire, département de pathologie et de médecine de laboratoire, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique)
Les soins de santé au Canada sont divisés en 14 structures, qui fonctionnent de façon complètement autonome.  La qualité des laboratoires fonctionne de façon semblable. Cette conférence décrira notre système de santé tel qu’il existe, les tendances de changement, en commençant par les efforts canadiens et pancanadiens, et les efforts déployés dans chaque laboratoire.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure :
1) de comprendre la complexité de l’élaboration d’une stratégie pancanadienne pour améliorer la qualité des laboratoires médicaux;
2) de comprendre les initiatives pancanadiennes au travail pour améliorer la qualité des laboratoires médicaux au Canada;
3) d’identifier les sources d’aide des partenaires de qualité provenant du Canada.
10 h 15 Pause santé
10 h 45 Sous le microscope: Erreur médicale et divulgation d’information dans les laboratoires de services de santé et les laboratoires cliniques – Examen du point de vue de la qualité
Dr. Jay Kalra, département de pathologie, Royal University Hospital, Saskatoon (Saskatchewan)
 

Dans tous les processus de soins de santé, les effets indésirables résultant d’erreurs médicales sont inévitables (Institut de médecine, 2001).  Il y a toutefois dichotomie entre les erreurs médicales qui se produisent et la divulgation de ces erreurs au patient ou à la famille du patient.  Cet exposé abordera le dilemme auquel doivent faire face les médecins en ce qui a trait à la divulgation d’erreurs médicales et les avantages que la divulgation honnête de ces erreurs apporte à l’industrie des soins de santé.  Le conférencier passera ensuite en revue les politiques canadiennes sur la divulgation et celles adoptées par d’autres pays, puis il abordera les lois actuelles qui n’obligent pas à divulguer les erreurs, des effets indésirables, et des mesures qui doivent être prises pour remédier au statu quo.

 

 

À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  saisir la notion d’erreur médicale et l’ampleur de ce problème dans les soins de santé et les laboratoires cliniques;
2)  comprendre le régime de divulgation et la contribution humaine de la production d’erreurs médicales, ainsi que la nécessité de divulguer les effets indésirables;
3)  comprendre le dilemme des erreurs médicales, des effets indésirables et des questions d’ordre éthique : la notion de la divulgation;
4)  mesurer les progrès réalisés sur le plan des politiques de divulgation des effets indésirables.

 

11 h 15 Évaluation de la qualité et sécurité de la patiente dans le diagnostic du cancer du sein
Dr. Stephen Raab, chef de médecine de laboratoire, Eastern Health, professeur de pathologie, Memorial University of Newfoundland, St. John’s (Terre-Neuve)
Cet exposé décrira les activités d’assurance qualité et d’amélioration de la qualité dans le domaine du diagnostic du cancer du sein et met l’accent sur la sécurité du patient, la rapidité et l’efficacité des soins et l’importance de garder le patient au centre des préoccupations.  Les obstacles à l’adoption d’une méthode exemplaire pour la fourniture de soins personnalisés aux personnes souffrant d’un cancer du sein seront abordés.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  décrire les activités actuelles d’amélioration de la qualité des diagnostics de pathologie du cancer du sein;
2)  décrire les obstacles communs aux activités d’amélioration des traitements du cancer du sein et les stratégies visant à surmonter ces obstacles;
3)  comprendre le fonctionnement d’un modèle de fourniture de soins personnalisés aux personnes souffrant d’un cancer du sein.
12 h  à 14 h Dîner
12 h 30 à 14 h Ateliers pratiques
14 h à 17 h SÉCURITÉ DU PATIENT ET ERREUR MÉDICALE(2e partie) 
Présidence en après-midi: Dr. Wolfgang Schneider, Service de biochimie, Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, Montréal (Québec)
Dr. Edward Randell, médecine de laboratoire, Memorial University of Newfoundland, St. John’s (Terre-Neuve)
14 h Suivi du coût des échantillons de mauvaise qualité
Dr. Sol Green, Directeur des solutions cliniques et des services techniques mondiaux, BD Diagnostics, Franklin Lakes NJ USA
L’amélioration de la qualité des échantillons devrait être une préoccupation centrale pour les laboratoires. On examinera les causes fondamentales de la mauvaise qualité des échantillons à l’aide de méthodes permettant de mesurer et de réduire la variabilité pré-analytique. Un modèle de coûts permet de déterminer les coûts réels de la d’un échantillon de mauvaise qualité pour le patient, le laboratoire et l’établissement de santé.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure :
1) de comprendre les conséquences d’échantillons de laboratoire de mauvaise qualité;
2) de comprendre les coûts associés à un échantillon de mauvaise qualité;
3) et d’élaborer un plan d’action visant à réduire les erreurs de laboratoire et les coûts associés aux échantillons de mauvaise qualité.
14 h 30 Rôle du système de gestion de la qualité dans l’amélioration de la sécurité du patient et des aspects laboratoires
Dre. Lynn Allen, directrice de laboratoire, département des laboratoires, Headwaters Health Care Centre, Orangeville, (Ontario)
Cet exposé définira le système de gestion de la qualité (SGQ) et la sécurité du patient. Le conférencier présentera des exemples de répercussions des systèmes de gestion de la qualité des soins prodigués au patient dans tous les services de l’hôpital et soulignera les problèmes vécus dans les laboratoires de diverses provinces canadiennes.  Il passera ensuite en revue les exigences de la norme ISO 15189 sur les laboratoires médicaux et les exigences du Bureau d’agrément des laboratoires de l’Ontario et l’expérience des laboratoires de l’Ontario.  Enfin, il décrira brièvement le rôle des exigences de qualité relative à un système de gestion de la qualité.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  mesurer la portée des exigences d’un système de gestion de la qualité;
2)  comprendre comment la création du Bureau d’agrément des laboratoires de l’Ontario a permis d’apporter des améliorations dans les laboratoires de l’Ontario;
3)  reconnaître que les exigences de qualité contribuent aussi à la sécurité du patient.
15 h 15 Pause santé
15 h 45 La traçibilité en pathologie: Comment éviter les erreurs de non-concordance entre patient et diagnostic
Dr. Roland Auer, département de pathologie, CHU Sainte-Justine, Montreal (Québec)
16 h 15 Indicateurs de qualité en médecine de laboratoire et en matière de sécurité du patient
Dr. Mario Plebani, chef du département de médecine de laboratoire, Hôpital universitaire de Padoue, Padoue (Italie)
Cet exposé décrira l’élaboration d’un modèle d’indicateurs de la qualité permettant de relever et de réduire les erreurs en médecine de laboratoire.  En fait, au cours de la dernière décennie, la méthode utilisée pour relever les erreurs en médecine de laboratoire a été considérablement modifiée; on est passé d’un scénario axé en laboratoire, qui ne reconnaissait que les erreurs d’analyse, à un scénario axé sur le patient, qui met l’accent sur les erreurs dans la méthode d’essais.  L’exposé portera plus particulièrement sur le modèle d’indicateurs de la qualité mis au point par le groupe de travail de la FICC sur « les erreurs de laboratoire et la sécurité du patient », qui répond aux exigences de la norme UNI-EN 11097.  Vingt-cinq indicateurs de la qualité ont été définis. De ce nombre 16 sont des indicateurs de la phase préanalytique, 4 de la phase intraanalytique, et 5 dans la phase postanalytique, et les données recueillies seront présentées.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  comprendre l’état de la situation des erreurs en médecine de laboratoire;
2)  mettre à jour leurs connaissances sur la taxonomie des erreurs de laboratoire;
3)  comprendre les objectifs du projet sur les indicateurs de la qualité;
4)  comprendre l’utilité des indicateurs de la qualité et des exigences de qualité permettant d’améliorer la sécurité du patient en médecine de laboratoire.
17 h Mot de la fin
17 h à 19 h Ouverture officielle de l’exposition
Dégustion de vins et fromages offerte par les exposants
MARDI LE 19 JUIN, 2012
7 h 30 à 8 h 30 Déjeuner table ronde
9 h à 12 h 10 MÉDECINE REPRODUCTIVE
Présidente: Dre. Marie-Eve Habel, Biochimie, Hôpital régional de Rimouski, Rimouski (Québec)
Aperçu: De plus en plus de couples se butent à des difficultés dans leur projet de concevoir un enfant. Infertilité, problèmes génétiques ou autre, les causes d’insuccès sont nombreuses et souvent difficiles à cerner. Avec son programme public gratuit, le Québec se fait le pionnier dans l’accessibilité aux services de procréation assistée. Ce programme, qui connaît un immense succès auprès de la population rencontre toutefois des limitations au niveau de son implantation dans les hôpitaux et laboratoires publiques. De plus, avec l’avancement de la recherche, de plus en plus d’analyses s’offrent aux cliniciens, ce qui constitue un défi de taille pour les laboratoires.
Objectifs: À la fin du symposium,le participant sera en mesure de:
1)  approfondir ces connaissances sur la procréation assistée ainsi que les analyses requises dans cette technique;
2)  juger de la pertinence de certaines analyses biologiques reliées à la médecine reproductive;
3)  entrevoir les perspectives de développement pour le laboratoire.
9 h Programme public de procréation assistée: L’expérience du CHUM (1er partie)
Dr. Jacques Kadoch, clinique de procréation assistée du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), Montréal (Québec)
Cet exposé vise à rappeler les principes de la fécondation in vitro en précisant l’importance de l’hormonogie dans l’évaluation et le monitorage d’un cycle de traitement.  L’expérience vécue au CHUM de la conception à la réalisation d’une clinique de procréation assistée sera partagée.
À la fin de cet exposé le participant pourra
1) Connaître les principes de l’évaluation hormonale d’un couple infertile
2) Mesurer l’importance des détails utiles à la bonne conception d’un centre de procréation assistée
3) Connaître les différentes étapes de la fécondation in vitro et l’importance du monitorage biologique
9 h 40 Rôles et implication du laboratoire: L’expérience du CHUM (2e partie)
Dre. Lyne Labrecque, Biochimiste clinique, Centre hosptialier de l’Université de Montreal (CHUM), Montréal (Québec)
Cet exposé vise à presenter les tests de laboratoires nécessaires pour un suivi à la clinique de procréation assistée, ainsi que les exigences dans les délais de réponse.  Les différentes approches organisationnelles, soit l’exécution des analyses au laboratoire central versus à la clinique de procréation assistée, seront comparées.  La discussion portera entre autre sur risques pour les patientes et les impacts pour le laboratoire.
À la fin de cette session, le participant sera en mesure:
1)  Connaître les tests de laboratoires nécessaires pour un suivi à la clinique de procréation assistée, ainsi que les exigences dans les délais de réponse;
2)  Comparer les différentes approches organisationnelles (analyses effectuées au  laboratoire central versus à la clinique de procréation assistée), entre autre au niveau  des risques associés pour les patientes et les impacts pour le laboratoire.
10 h 20 Pause santé
10 h 50 Réserve ovarienne et rôle de l’hormone antimullérienne
Dr. David Barad, obstétricien et gynécologue, professeur agrégé de médecine clinique, départements d’épidémiologie, de médecine, d’obstétrique et de gynécologie sociales, Albert Einstein College of Medicine, New York (New York)
L’hormone antimullerienne (AMH) est sécrétée par les cellules granulaires des follicules préantraux et antraux.  L’AMH exerce des fonctions de régulation de la folliculogenèse, et il a été démontré que les concentrations sériques sont proportionnelles au nombre de follicules antraux.  L’observation d’une stabilité des AMH en période de changement hormonal (p. ex., lors du cycle menstruel et pendant la grossesse) appuie l’hypothèse que les AMH peuvent en fait indiquer l’état de la réserve folliculaire d’une femme.  Cette caractéristique de l’AMH en fait aussi un outil clinique pratique comparativement à d’autres techniques utilisées. 
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  décrire le rôle de l’hormone antimullérienne dans la folliculogénèse.
2) comparer la valeur prédictive de l’hormone antimullérienne à la réponse d’une simulation de l’ovulation par rapport à d’autres mesures de réserve ovarienne;
3) comparer la valeur prédictive de l’hormone antimullérienne à l’issue de la grossesse par rapport à d’autres mesures de réserve ovarienne.
11 h 30 Tests prénataux non effractifs à l’aide d’ADN foetal acellulaire: Applications actuelles et futures
Dre. Diana Bianchi, directrice administrative, Infant Research Institute, vice-présidente – Recherche et affaires universitaires, département de pédiatrie, Floating Hospital for Children, Natalie V. Zucker, professeure de pédiatrie, d’obstétrique et de gynécologie, Tufts University School of Medicine, Boston (Massachussets)
Cet exposé décrira les applications biologiques et cliniques des acides nucléiques acellulaires pour les tests prénataux.  Le conférencier abordera les tests de vérification du sexe et de l’antigène D du fœtus, et du séquençage massif parallèle d’ADN pour détecter l’aneuploïdie fœtale de la totalité du chromosome.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  apprendre la biologie de l’ADN fœtal acellulaire dans le sang maternelle et les techniques de laboratoire utilisées pour l’analyser;
2)  appliquer cette technologie à la médecine clinique, et plus particulièrement au diagnostic prénatal, aux groupes sanguins, et dans le dépistage d’aneuploïdies (trisomies 21, 13 et 18);
3) comprendre les applications cliniques potentielles pour les anomalies des chromosomes sexuels chez les fœtus, les anomalies cytogénétiques (délétions, duplications) et les maladies monogéniques.
12 h 10 à 13 h Dîner et expositions
12 h à 14 h Présentateurs d’affiches sont présents à leurs affiches
14 h à 16 h Réunions des comités/Groupes des intêrets spéciaux
14 h à 16 h CALIPER
16 h à 17 h 30 Ateliers pratiques
Soirée libre
MERCREDI LE 20 JUIN, 2012
7 h 30 à 8 h 30 Déjeuner tables rondes
8 h 40 à 12 h 10 L’AVENIR DE LA MÉDECINE DE LABORATOIRE
Présidente: Dre. Nathalie Lepage, département de génétique, Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario, Ottawa (Ontario)
Aperçu: tLe paysage de la médecine de laboratoire a changé radicalement au cours des 50 dernières années. Si on jette coup d’œil sur l’avenir de la médecine de laboratoire, on s’aperçoit que le milieu de travail sera différent de celui d’aujourd’hui et de celui du passé. On peut s’attendre que de nouvelles méthodologies, des systèmes d’automatisation améliorés, des essais multiplexes et un vaste éventail de nouveaux tests feront leur apparition au cours des prochaines années. Ce symposium vise à présenter les changements récents survenus dans certains aspects de la médecine de laboratoire et qui pourraient bien faire partie de la réalité des années à venir.
Objectifs: À la fin du symposium, le participant sera en mesure de:
1)  d’examiner les possibilitiés offertes par les nanotechnologies dans le laboratoire de biochimie clinique;
2)  de distinguer les cas où l’utilisation des acides nucléiques est importante aucours des examens exploratoires;
3)  d’énumérer les difficultés présentées par la mise en oeuvre d’un programme d’assurance qualité dans le laboratoire de diagnostic moléculaire, et;
4)  d’expliquer l’incidence de la toxicologie environnementale sur la prise en charge du patient.
 8 h 40 Mot d’ouverture
Dre. Nathalie Lepage, département de génétique, Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario, Ottawa (Ontario)
8 h 50 Toxicologie environnementale
Normand Fleury, M.Sc. chimiste, chef d’unité scientifique, CTQ Laboratoire de toxicologie, Institut national de santé publique du Québec, Sainte-Foy, (Québec)
Dans un monde en perpétual changement et plus particulièrement dans ses habitudes de vie, la population est exposée à différentes sources de contaminants et agresseurs environnementaux pouvant moduler des maladies émergentes auxquelles sera exposée la médicine de demain.  Ces contaminants doivent être identifies et quantifies pour en évaluer leurs incidences.  Ce sont les nombreux défis auxquels fait face la science de la toxicologie environnementale.  Plus particulièrement, le laboratoire est appelé à jouer un rôle important dans la mesure quantitative de l’exposition et dans le diagnostic d’intoxication.  Son expertise en toxicologie analytique permet entre autres de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour répondre aux besoins spécifiques de la toxicologie environnementale.  Ces moyens se situent au niveau des compétences techniques et scientifiques, de la qualité de ses services, de la maîtrise des technologies de pointe utilisées pour assurer la spécificité et la rapidité de la mesure, le développement de méthodes de dépistages universelles et finalement, une veille toxicologique. 
Suite à cette session, le participant pourra
1)  saisir l’importance des substances émergentes dans notre environnement;
2)  de reconnaître les sources potentiels des substances émergentes dans notre environnement;
3)  pourquoi les technologies de pointe sont nécessaires à l’identification et la quantification des substances émergentes;
4) saisir l’importance des moyens à mettre en place pour devenir un laboratoire de référence en toxicologie analytique. 
9 h 20 Les nanotechnologies dans les laboratoires de biochimie clinique
Dre. Joelle Pelletier, Co-directrice, PROTEO, Professeure titulaire, département de chimie, Professeure accréditée, département de biochimie, Université de Montréal, Montréal (Québec)
Des capteurs plasmoniques issus de la nanotechnologie permettent d’offrir des solutions au contrôle analytique des milieux biologiques complexes. Nous présenterons les notions de base des capteurs plasmoniques. Nous aborderons les percées que nous avons réalisées en mettant au point des capteurs plus sensibles permettant de réduire les coûts d’instrumentation et de mieux détecter les petites molécules et les biomarqueurs dans des milieux biologiques complexes. Nous mettons actuellement au point un prototype d’instrument plasmonique qui permettra de quantifier rapidement, efficacement et facilement les molécules  en  milieu biologique, et de recueillir les commentaires des utilisateurs sur les besoins actuels en pratique clinique.
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  comprendre les avantages des technologies planomiques en détection de biomarqueurs
2)  contribuer au développement de ces technologies en proposant des cibles qui sont à la fois compatibles avec ces moyens de détection, et pour lesquelles les technologies actuelles sont insuffisantes ou trop coûteuses.
10 h 00 Pause santé
10 h 45 L’avenir de la médecine génomique: l’application clinique des micro-réseaux à ADN et du séquençage de nouvelle génération
Dr. Bob Argiropoulos, directeur adjoint, laboratoire de cytogénétique, département de génétique, Alberta Children’s Hospital, Calgary (Alberta)
La médecine génomique évolue rapidement et ouvre la voie à une ère de nouvelles méthodes de médecine prédictive, préventive et personnalisée.  L’introduction et le progrès des technologies de micro-réseau et des plateformes de séquençage de nouvelle génération en médecine clinique ont permis d’améliorer considérablement les diagnostics et la résolution d’enquêtes sur les maladies humaines.  Ces technologies permettent d’obtenir des diagnostics plus précis et de parfaire nos connaissances sur les mécanismes moléculaires fondamentaux de maladies.  Cette conférence décrira les plus récentes technologies en médecine génomique et illustrera les répercussions importantes qu’elles ont eues et continueront d’avoir en médecine clinique. 
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de :
1)  comprendre les principes fondamentaux des micro-réseaux d’ADN et du séquençage de nouvelle génération;
2)  reconnaître à quel point les micro-réseaux d’ADN et le séquençage de nouvelle génération ont révolutionné la médecine diagnostique;
3)  comprendre les avantages et les limites de ces nouvelles technologies en médecine clinique.
11 h 25 L’assurance qualité dans le laboratoire de génétique moléculaire
Dr. François Rousseau, unité de recherché en génétique humaine et moléculaire, Université Laval, Quebec (Québec)
Cet exposé vise à présenter les particularités de l’établissement d’un programme d’assurance qualité dans un laboratoire de génétique moléculaire. Seront discutées les différentes problématiques à détecter au cours des processus préanalytiques, analytiques et post-analytiques d’une analyse de diagnostic moléculaire, ainsi que des exemples de procédures à mettre en place pour assurer la qualité de ces étapes. 
À la fin de cette séance, les participants seront en mesure de ::
1)  identifier des étapes critiques dans la réalisation d’une analyse de diagnostic moléculaire;
2)  proposer des processus à mettre en place pour en assurer la qualité;
3)  distinguer des particularités dans l’assurance qualité en génétique moléculaire par rapport aux secteurs plus traditionnels de la médecine de laboratoire.
12 h 10 Dîner et les expositions
13 h SCCC Assemblée générale annuelle
14 h ACBC Assemblée générale annuelle
15 h à 16 h Présentations oraux
18 h 30 à 19 h 30 Réception du président
19 h 30 à 1 h La soirée de gala